L’Islam évoque plusieurs actions à respecter dans le rituel d’enterrement de ses défunts :
– Les musulmans doivent être enterrés en pleine terre, sans cercueil. Celui-ci a une utilité uniquement dans l’action de parcourir le chemin entre la mosquée et le cimetière.
– Le corps du défunt ne doit pas être recouvert par une tombale, cette pièce placée à l’horizontale qui recouvre la sépulture.
– Le corps, une fois enterré dans la tombe, doit être orienté vers la Mecque. En général, les monuments funéraires musulmans sont de plus petite taille, car le corps du défunt est déposé de profil. Le “trou”, est alors plus fin.
Les Musulmans nés en France décident de plus en plus de se faire enterrer dans leur pays d’origine. Mais la France n’autorise toutefois pas tout. Par exemple, en France, quelle que soit la religion, il est interdit de mettre le corps d’un défunt en pleine terre. Alors, un cercueil en bois très fin est généralement utilisé et accompagné d’une pierre tombale musulmane. Aussi, il y a un délai d’une journée pleine, soit 24 heures, pour inhumer le corps, contrairement à ce que préconise l’Islam.
Pour bien choisir son monument funéraire musulman, il faut donc prendre en compte les traditions religieuses autorisées. Il est important de savoir que les monuments funéraires musulmans ont quelques caractéristiques bien spécifiques.
Tout d’abord, il est de coutume de ne pas mettre de pierre tombale sur les monuments funéraires musulmans. Le corps du défunt doit alors uniquement être recouvert de terre et accompagné d’un cercueil en bois très fin si l’enterrement a lieu en France. Pour ne pas laisser la terre apparente et rendre l’ensemble plus esthétique, les familles recouvrent en général le dessus du monument funéraire musulman de petits cailloux blancs.
La stèle des monuments funéraires musulmans possède une apparence facilement reconnaissable. Cela dépendra évidemment des goûts de chacun, mais la forme la plus courante est la stèle arrondie avec le bout pointu, rappelant la coupole d’une mosquée. Propre au style arabo-mauresque, la stèle des monuments funéraires musulmans peut être gravée d’un croissant par exemple. La gravure n’est pas obligatoire, mais elle permet de personnaliser le monument, en y inscrivant le nom du défunt notamment, ainsi que ses dates de naissance et de décès.
Un monument funéraire musulman se doit d’être sobre et à ras du sol. En France, les carrés musulmans existent dans certains cimetières afin d’accueillir les défunts de cette religion. C’est le principe de neutralité auquel les cimetières doivent répondre, face à une demande de plus en plus forte.